La France Insoumise s’invite sur le marché du dimanche à Espéraza – lindependant.fr
Dimanche 28 mars, la conseillère régionale sortante France insoumise, Myriam Martin, est allée à la rencontre des habitants de la Haute Vallée de l’Aude sur le marché d’Espéraza.
Elle était accompagnée des candidats locaux pour élections départementales du canton de Quillan : Nadine L’hénoret et Bruno Pradès, titulaires et Francine Aicart et Didier Tricoire, suppléants. Myriam Martin, originaire de Chalabre, porte l’étendard des Insoumis en Occitanie avec Manuel Bompard, proche de Jean-Luc Mélenchon, qui dirige la délégation de la France Insoumise au parlement européen.
Ils mèneront ensemble la liste Occitanie populaire aux élections régionales de juin. Les Insoumis ont reçu le soutien de la Gauche démocratique et sociale (GDS) mais échoué à faire liste commune avec EELV, malgré leur main tendue insistante.
Pour maintenir l’emploi : « Il faut travailler aux nécessaires diversifications et à la réorientation industrielle ». Aussi, sur les questions du coût de la cantine, « instaurer la gratuité pour les foyers modestes ». La France insoumise prône une véritable politique écolo en Occitanie : « Carole Delga n’est pas allée assez loin contre l’artificialisation des sols. Nous voulons accompagner l’annulation des dettes paysannes dans le cadre d’un plan de transition vers une agriculture écologique et sans pesticides ». Le programme prévoit d’agir pour la gestion publique et citoyenne de l’eau et des biens communs et lancer un plan régional de création d’emplois associatifs et d’utilité publique.
Les trois élus Insoumis régionaux ont obtenu la gratuité des livres scolaires sur tout le territoire, la gratuité des équipements des lycées pro et des apprentis, la priorité de la nourriture bio et des circuits courts dans les lycées et la gratuité des transports scolaires pour la rentrée 2021. Ils se sont battus contre les grands projets « inutiles » et dans l’Aude contre l’agrandissement du port de Port-la-Nouvelle et la DSP (Délégation de service public) « votée en catimini pour 40 ans à la Semop (Société d’économie mixte d’opération unique).
Comme toutes les sociétés commerciales, les Semops ont pour objectif de produire des
dividendes élevés pour leurs actionnaires. On mutualise les pertes, on privatise les profits ».
Selon la France insoumise, « la Région favorise à grande échelle des échanges mondialisés
suivant les accords commerciaux qui ont toujours été combattus par la gauche anti-austérité,
type Ceta et Tafta, alors que sa communication tourne en boucle autour des
produits locaux, circuits courts et Amap. Du discours et des actes ».